Da da da daaaaaah !!! Vous obtenez : un nouveau test de Red_Star !!! =D (non non, vous ne rêvez pas !)
(image géante, je sais... >_<)Titre : Super Paper Mario
Support : Wii
Date de sortie (Europe) : 14 septembre 2007
Date de sortie (Japon) : 19 avril 2007 Préavis :La série des Paper Mario est un drôle de compromis graphique : en effet, si une grande partie des décors sont en images de synthèse dans un style cell-shading, les personnages, eux, sont aussi fins que des feuilles de papier, d'où le nom de la série ("paper" voulant dire "papier" en anglais). Pourtant, si les deux premiers opus penchent plutôt pour une ambiance RPG et aventure avec des combats au tour à tour, des mini-quêtes qui consistent à faire des aller-retours entre des personnages pour leur ramener une babiole, le troisième est dans un tout autre style...
Scénario et durée de vie :A priori, l'histoire n'est pas d'une grande originalité : on retrouve Mario et Luigi, chez eux, et Luigi se plaint de la tranquillité, il dit (je cite) : "C'est tellement calme que ça en deviendrait presque lassant. Ce qu'il faudrait c'est... un TRUCDEFOU ! Quelque chose qui ferait du bruit !". Mario lui propose alors d'aller voir la princesse Peach. En sortant de la maison, un toad leur apprend que la princesse s'est (encore) fait kidnapper. Ils pensent immédiatement que c'est l'oeuvre de Bowser et se rendent à son château. Pourtant, dès qu'ils arrivent à destination, ils se rendent compte que ce n'est pas l'oeuvre du roi koopa mais bien celle du Comte Niark. Comme si ça lui suffisait pas, le Comte va aussi embarquer Bowser, son armée et Luigi en laissant Mario à terre. C'est alors qu'en se réveillant, le plombier va rencontrer Tippi, un 'Pixel' (sorte de fée) et se retrouver à Recto où il reçoit la mission de récupérer les Coeurs Purs et sauver le monde... non, TOUS les mondes de la faille spatio-temporelle créée par le Compte Niark et contrer l'opus Ténébrus.
Je n'ai pa grand chose à dire sur le scénario qui, d'après moi, reste classique au fond, bien que le tout soit rythmé par l'humour bon enfant qui fait l'esprit Paper Mario et les nombreuses références aux deux premiers opus. Les personnages son originaux et ont chacun leur style et leur caractère (bien que mes préférés restent Dimentio et le Comte Niark X3). Par contre, les "retournements de situation" sont par moments trop prévisibles et les "mystères" trop évidents, par exemple : :
- Devinez qui c'est, ce mystérieux petit monsieur:
Hmmm... Je donne ma langue au chat !
Passons à la durée de vie : bien que fun, rythmé, plein de personnages intéressants, Super Paper Mario a un gros défaut : il est beaucoup trop court et facile ! Au début, on peut apercevoir sept portes menant à sept mondes, chacun divisé en quatre sections, mais ça n'en demeure pas moins trop court. Le seul chapitre qui m'aie pris beaucoup de temps est celui où on doit récupérer un millions de rubis pour Mimic... (tiens ? Des rubis ? Ça me dit quelque chose !
) et encore, j'ai été chercher comment finir ce niveau plus vite sur internet.
Graphismes :C'est certainement la seule chose que Super Paper Mario a en commun avec ses deux grands frères : des personnages tout plats, des décors qui une fois le sont, une fois sont en image de synthèse, le tout étant absolument magnifique et amusant. Bref, pas grand chose à dire sur les graphismes, mis à part qu'il sont magnifiques et qu'ils n'ont rien à envier à ses prédécesseurs.
Bande sonore :Les musiques collent très bien à leurs situations, personnages, lieu et moments. La plupart d'entre elles misent sur l'humour, d'autres vous rappelleront certainement quelque chose.
Ma petite préférée, c'est celle là :
click here ! Concernant les sons autre que la musique, bah, j'ai pas grand chose à redire : on a toujours le petit bruit quand Mario saute (quoique différent
), j'aime aussi bien les effets sonore lors des "téléportations" des sbires du Comte Niark.
Gameplay :Bon, la chose la plus ennuyante pour la fin : le gameplay ! Pour commencer, la Wiimote se tient à l'horizontale, comme une manette classique, on peut pointer l'écran pour obtenir des informations sur ce que l'on veut (personnage, ennemi, lieu, objet...), ce qui rend le jeu encore plus facile : vous savez pas comment vous débarrasser de ce gros lard de Mc Astagne ? Votre curseur vous dira TOOOUT !! TOUT ! TOUT...! Oui, bon. Mis à par le curseur, vous vous déplacez avec la croix, ce qui n'est pas ce qu'il y avait de plus malin à programmer, je m'explique : pour ouvrir une porte ou parler à un personnage, vous devez appuyer sur "haut". Or, lorsque vous passez devant un personnage auquel vous ne voulez PAS adresser la parole, une fois sur deux, il va QUAND MÊME vous parler et ça, ça devient vite lourd !
Bilan :Super Paper Mario est un jeu très agréable et amusant que je recommande à tout ceux qui aiment les jeux de plateforme pimenté avec des pouvoirs en tout genre et un style un peu RPG pas désagréable. Pour moi, malgré sa courte durée de vie, ce jeu reste une référence dans la catégorie et j'ai adoré le recommencer plusieurs fois.
Notes :Scénario et durée de vie : 6/10
Graphismes : 9,5/10
Bande Sonore : 8/10
Gameplay : 7,5/10
Moyenne : 16,5/20
Note générale : 18/20